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  • Sciences Humaines et Esthétique, Société et Art. Et humour pour lier tout ça parce que décidément le trop de sérieux nuit gravement à la santé mentale tout en faisant le bonheur fiscal des pros du lifting!
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8 septembre 2012

Culte de l'impersonnalité..

            La légendaire "image de soi" revisitée..

**NB : sont incluses dans ce billet des adresses pas mêmes codées à JP quant à la réponse annoncée à venir sur nos affaires de décolleté.. :-DDD 

Une petite brève, comme toujours dans cette rubrique, pour vous présenter mes nouveaux profils publics réseaux sociaux et blog inclus, le tout sous-tendu par mes considérations analytiques sur la question. Vous ne pensiez tout de même pas que je ne parlerai que physique et image/photo comme d'autres parlent chiffon? :-D

Il ne vous aura sans doute pas échappé que ma photo de profil ici, ici colonne gauche face à vous, a été modifiée.
C'est que je voulais un portrait plus récent, en l'occurrence deux jours, celui de la mise en ligne, car dans le processus d'évolution qui fait l'homme et dont je suis tributaire aussi, il devient vite assez suranné et surtout peu supportable de voir une photo qui ne correspond plus au réel actuel, notamment mental, de son apparence. C'est que l'image de soi qui n'est pas soi, ça compte et ça a du sens.. 
La preuve plus bas non en images mais en parole!

06092012601bProfil FB, un aperçu (au fait pourquoi certains de mes lecteurs ne sont-ils pas sur FB?) : cliquez sur ce lien, quant à Twitter où je ne suis jamais (faut vraiment en avoir envie quand même), même photo avec l'adresse suivante.

Il paraît que j'ai un lien Linkedin activé mais idem, je ne m'y rends jamais. Il semble que les réseaux sociaux ne m'attirent pas en fait et pourtant j'en vois certains y passer leur vie.

Vous noterez que j'ai changé de coupe; ils sont nettement plus courts :-))
Le grand changement?
Outre mon air très fatigué de par le cocktail pas bonne santé / cap des 41 ans franchi (la première occurrence étant la plus difficile à redresser puisque pas encore trop envahie par les rides) que vous ne verrez pas, flou artistique oblige, c'est avant tout la volonté de l'auteure, c'est-à-dire Ariana, de ne pas paraître autrement que nimbée d'incertitude tout en laissant paraître des arêtes bien tranchées, histoire de s'affirmer soi.
Ainsi mes profils changent au regard de ma personne, ce qui est dire en regard de ma personnalité que je tente de plus en plus sur le web d'évider...
Culte de l'impersonnalité ai-je ici intitulé car être sur le net c'est ne pas cesser de jouir de se dépersonnaliser d'une part et d'autre part, j'ai vraiment très envie d'y être beaucoup moins physiquement présente que je ne l'ai été entre 2010 et 2011, années d'excès mélomano-médiatiques s'il en était..
Ayant été rattrapée par mes propres foudres de constat de bascule potentielle dans cet état d'esprit ambiant acerbe et snob vis-à-vis du monde musical, comme de celui culturel, pour peu qu'il fraie d'une manière ou d'une autre avec la planète parisienne, afin donc d'éviter la collision de cette dernière planète avec la mienne un peu à l'image des héros de Melancholia, je me suis réfugiée en ce que j'aime, l'assurance d'une certaine préservation de moi.

Pourquoi cela ?
C'est qu'à force de générosité, je me suis prise à mon propre piège et j'ai été littéralement dévorée après d'abord avoir été grignotée puis bouffée peu à peu..
Cela m'a servi de leçon car il faut bien qu'il y en ait une et j'ai donc opté comme vous le savez pour le retrait de mes billets que l'on me disait "généreux" et que certains, rappelez-vous, me pompaient allègrement, transformant mes analyses qui certes n'étaient que les miennes mais au moins on ne peut plus personnelles, en miettes de ce qu'elles étaient et les dérivant totalement, souvent même à contresens, en répandait l'idée comme d'eux sur les réseaux sociaux, se targuant là d'une caution éthique inébranlable parce que persuadés qu'ils reprenaient ce que j'avais posé moi-même. Cela puis les atteintes plus personnelles, à savoir qu'attiré d'abord par mon blog, on s'entichait amicalement ou plus, peu importe au final, de moi et lorsque le réel de ce que je suis hors ondes reprenait le dessus sur le fantasme que l'on s'était fait via mon écriture de ma "passion" et ma "générosité", on en venait à me reprocher de ne pas accepter ce que je ne voulais pas faire parce que l'autre, lui, elle, peu importe encore, le voulait. Mais comment tu peux ne pas accepter puisque moi je le veux? Elle est pas mal celle-ci non?

Disant cela, je n'accuse cependant personne d'autre que moi. Ce même si je reconnais que dans d'infimes sur le nombre et rarissimes cas, je sais aujourd'hui que c'est à "l'autre" que je dois en vouloir. Il faut cesser parfois de toujours déresponsabiliser les autres auxquels nous sommes de toute manière confrontés d'une manière ou d'une autre parce qu'en lien, au nom de Freud et ce qui s'ensuit. Non ce n'est pas seulement le sujet qui plante, c'est parfois l'autre qui n'est absolument pas nous qui nous met dedans, même si cela reste une petite minorité. Cela étant il n'est pas dans ma nature de m'embarrasser d'ondes résiduelles. C'est fait, fini, dépassé, à quoi bon y revenir? Simplement, dire là où sont les responsabilités, j'estime que c'est un bon début et n'entâche en rien la lucidité du regard sur soi.
J'aurais dû être extrêmement vigilante quant à ces déclarations d'intention bienveillante enflammées sur le long terme et ne pas accepter de jouer malgré moi un jeu qui sans doute tendait à me plaire si ce n'est flatter au fond, celui de la découverte du halo de soi, cette fameuse "image de soi" qui est tout sauf soi justement, que l'on véhicule sans même le savoir, qui nous échappe totalement et que l'on voudrait bien connaître et rencontrer.
Oui, je crois que c'était cela que je cherchais au final en acceptant ce que je croyais réellement pouvoir s'affirmer comme véritables amitiés, ma rencontre avec moi-même dans précisément ce que je ne me savais pas tour à tour être et n'être pas. Bien entendu je n'évoque pas ici un tout autre type de rencontre qui se font réellement au hasard des ondes et qui demeurent des liens respectueux et amicaux sur le fond car toujours distanciés d'une façon ou d'une autre, mais bien des faux débuts de "relation privilégiée" par "affinités électives intenses".
Bref, toujours en remise en question, sans nul doute jusqu'à la tombe, j'imagine parce que philosophe on y est plus ou moins destiné, j'ai facilement été piégée par ma propre inadvertance aux signaux instables de certains autruis du fait de ma présence sur le web. J'avais beau voir depuis le début que "ça n'allait pas le faire", je me disais qu'il ne fallait pas préjuger d'autrui.. confondant préjuger et identifier d'expérience! :-)))
Car soyons clairs, les rencontres faites dans le réel, il n'y a rien à faire, on peut en retourner la perspective dans tous les sens, elles ne dérivent jamais ainsi.
Non, c'est le lien que tisse la toile qui par définition est biaisé malgré les uns et les autres. C'est du reste très logique je pense, en ce que les gens y sont livrés à eux-mêmes, surtout face à l'autre dont ils ont le choix possible de ne prendre que ce qu'ils veulent, contrairement à la rencontre physique, ce choc, cette violence intersubjective qui construit le sujet et dont parle si bien Merleau-Ponty (mon classique indispensable, etc..) Sur le web, pour peu que l'on soit déjà en situation de pré-isolement dans son sujet ou je ne sais quoi encore, or passer sa vie sur le web hors nécessité de métier, à cet égard est révélateur (rappelez-vous j'en avais déjà parlé sur le GV), on est déjà dans la logique fantasmatique de la déconstruction de l'autre. Par conséquent on va le mettre à plat et en faire uniquement ce que l'on voudra. Sur le web, pour certains on vit par procuration et ce sans même en avoir conscience.
Finalement, ce n'est pas si éloigné de la sociopathie cette affaire lorsque j'y songe, me disé-je subitement en vous écrivant ces mots.
Car vous savez que j'écris d'un trait au kilomètre sans même me relire (ce qui ne favorise pas l'orhographe parfois!), c'est mon mode de fonctionnement blog : je converse en ligne. Voici ma maladie sociale à moi... chacun en cet ici-bas-hertzien en ayant une tel que je ne cesse de le seriner (purée, la vieillesse : dire seriner à 25 ans ce n'est pas la même chose qu'à 41 : sacré coup de vieux!^^).
Évidemment pour en revenir à mon "écriture" "d'un trait", si je traite d'une oeuvre sur et par le fond comme sur le GV, il y a des chances qu'en fonction de l'oeuvre et ce que j'ai à en dire de technique, j'y revienne (quoique..), surtout pour vérifier mes citations (source, année, etc).
C'est sans doute ce trait de caractère scriptural "compulsif" qui m'a valu d'attirer tous les amoureux/ses de mes "passion et générosité".. 
Le problème demeurant que oui, mais pas généreuse à ce point quand même, c'est-à-dire concernant certaine affaire en particulier propre à postuler directement pour la canonisation.
Je ne suis pas au regret d'assumer totalement mon statut de non Sainte. J'ai toujours pensé que cela n'était donné qu'à des personnes frappées par une intense et séculaire exceptionnalité d'une manière ou d'une autre. Et ce en dépit de ce que nombre d'hommes m'aient pourtant qualifiée depuis leur fantasme de Sainte (ici, si vous ne suivez pas c'est normal, mais ceci expliquant cela, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai vécu aussi beaucoup trop d'histoires "passionnelles" à mon goût), alors même que non je ne suis pas un fantasme mais bien une femme qui répondra en temps et en heure sur ces affaires de décolleté à son ami JP, dans le contexte qui s'impose de la légèreté et l'ironie d'une humeur de Bouffée Délirante, et non de celle débridéé présente de la "com'" à tout-va de mon "journal intime" en ligne.. (j'adore ce mode au final que j'ai pourtant choisi par contrainte et à défaut; quelle liberté de blablaterie..) :-)))
Bref, j'ai donc décidé qu'on ne me volerait plus rien malgré moi et que, non, je ne "devais" pas au lecteur de leur livrer l'image intégrale de mon corps, mon visage, mon physique ou que sais-je de moi, si je ne le désirais pas là où on me disait, sans malice du reste, que c'était là une politesse nécessaire envers mes lecteurs (ce que je ne trouvais pas d'ailleurs si erroné). Longtemps je refusais de faire paraître des photos de moi en ligne, j'y ai cédé en 2010 via FB, puis surtout au retour du Festival de Cannes, parce que j'en étais encore survoltée en bonne addictive puisque ces drogues-là shootent sur un très long terme la personnalité sur-boostée, puis les photos étaient nécessairement belles, mais au final cela n'a jamais été moi que de m'exposer ainsi, propre à ce que l'on serve à travers et de moi.
Pour être dérobée à soi-même, faut-il encore qu'on y consente (j'y reviendrai dans ma réponse à JP)... Et cela ne peut se faire, à mon sens, que dans le réel (qui n'est pas pour autant "la real life", je le sais, ne me faîtes pas l'injure de supposer que j'aurais pu dire cela). Le réel en tant que condition nécessaire à la rencontre véritable, quelle que soit l'issue ou le tourner court de celle-ci. La rencontre en tant qu'imprégnation immédiate de ce que l'autre est, est là et nous englobe de son être qu'on le veuille ou non..
La rencontre véritable qui empêche d'une certaine manière l'outre parcellisation de l'individu et sa dépersonnalisation à l'excès, l"évidement de ce qu'il est... Puis surtout la rencontre véritable dont le lieu et l'objet n'ont jamais été internet ce me semble depuis toujours..

          Ariana image rénovée en ligne car tel qu'annoncé sur FB, nouvelle(s) photo(s) rentrée littérianesque 2012...
          J'ai l'impression que les propos vont peu à peu "se corser".. :-)
          Même pas peur, hein...

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