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  • Sciences Humaines et Esthétique, Société et Art. Et humour pour lier tout ça parce que décidément le trop de sérieux nuit gravement à la santé mentale tout en faisant le bonheur fiscal des pros du lifting!
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3 mars 2012

Trouble identitaire...

La crise de la connaissance de l'autre et de soi revisitée!

Tel que je l'annonçais sur FB, mon énième insomnie m'a encore permis de juguler du retard de visionnage de film à frissons.

Car ces derniers mois, je ne réclame quasiment que du film propre à épouvanter même si non nécessairement d'horreur. Rapport de cause à effet sans doute avec un quotidien plus que difficile et demandant beaucoup d'énergie pour le surmonter...

A identité troublée, frisson recherché!

Ainsi, inapte à l'auto-endormissement, me voici en rejet de désespoir de cause à rechercher sur mes options Canalsat de quoi m'occuper...... et hop! Miracle "Identity"...

Je me dis que je l'avais vu et qu'il m'avait quelque peu déçue puis j'observe en moi-même que je ne devais pas avoir identifié John Cusak à l'époque tout en ne m'en étonnant qu'à moitié car au final je n'ai vu que peu de films avec lui..
Ainsi donc, prônant les vertus avérées du doux berceau cinématographique à décompensation d'épouvante, me voici activer ma télécommande et m'installer douillettement au-devant de mon écran plus aplati encore que moi.

Le film commence et là, surprise : je ne l'ai jamais vu!

Non seulement je le découvre, mais mieux encore il est bon! Il prend et surprend; recette basique agrémentée de quelques fins ingrédients harmonisés à dessein qui fonctionne vraiment bien.

A tel point que je réalise dans un seul mouvement de flash-back et d'embrasse simultanée du moment présent que je m'étais sans aucun doute trompée de location il y a bien des années en optant pour un film au titre quasi similaire.. Décidément les questions d'identité sont passionnantes! Je suis en plein trouble du sommeil, cherchant à me rassénérer au gré des troubles de l'identité d'un autrui inexistant immatérialisé qui ne peut que m'obliger à vouloir me repérer.

Puis, je commence me sentir en "suspens".. le suspense c'est ça : ce sentiment d'un fil tenace et invisible qui non pas vous attache mais vous entrave à ce que vous regardez jusqu'au soulagement de la conclusion, du dénouement, car il faut bien que tout roi meurt surtout en matière d'horreur..

Je regarde l'heure et décidément sarcastique envers moi-même, je me dis qu'il faut vraiment être secouée pour visionner ce genre de films à 3.48 du matin! Je ne risque pas de m'endormir, c'est très clair...

Toujours est-il que très très bon gré, je parviens au bout de la course de ce film mouvementé et ensanglanté, devinant bien évidemment sans mal les formes de terme et autres conclusions à venir de l'intrigue dès lors que l'on nous en avait donné davantage à saisir du sein des troubles identitaires de l'individu maître et siège à la fois des horreurs commises et à commettre. Et pour le coup, mon trouble du sommeil l'emporte enfin sur mon trouble identitaire puisque ravie mais inquiète je me branche sur un nouveau programme aussi inintéressant que tranquillisant afin de fermer les yeux devant mon écran suffisamment pour avoir la force morale de mettre mon corps en mouvement jusqu'au lit du repos.

Vous attendiez quoi? Que je vous parle du film?

Comme dit Uma Thurman dans son auto-parodie de l'Empoisonneuse pour Schweppes : "No, Schweppes! Hey, what did you expect?"

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