Le Premier ministre russe Vladimir Poutine le 29 février 2012 lors d'un meeting à Moscou

"Je suis, par exemple, très content que cette situation ait lieu", a-t-il dit, interrogé sur la récente vague de contestation en Russie par des médias étrangers, selon une retranscription de ses propos diffusée par les agences russes.

"Cela veut dire que les autorités, le pouvoir exécutif et les représentants doivent réagir avec vivacité à ce qu'il se passe dans le pays, à l'humeur des gens et répondre à leurs attentes", a-t-il ajouté.

M. Poutine, qui compte revenir à la présidence pour un troisième mandat après ceux de 2000 à 2008, s'est néanmoins dit sûr d'avoir le soutien de la majorité des Russes, même dans les grandes villes et au sein de la classe moyenne où l'opposition est réputée la plus populaire.

"Vous considérez que là-bas la majorité de la population est contre moi? Dans quels sondages ? J'y ai simplement moins de partisans, mais (ces derniers) sont tout de même la majorité", a jugé M. Poutine.

Vladimir Poutine, qui ne pouvait effectuer de troisième mandat consécutif en 2008, est le grand favori de la présidentielle de dimanche et ses partisans compte sur une large victoire dès le premier tour.

Son régime est néanmoins confronté à une contestation sans précédent depuis les législatives de décembre, marquées, selon l'opposition et des observateurs indépendants, par d'importantes fraudes.