Culture, culture physique, physique du culte; et tout ça, et tout ça..
"La religion, sans la conscience morale n'est qu'un culte superstitieux." Kant.
Pour nous adonner à cet exercice basique de l'analyse de notions tout en restant ludique, je vous propose de tout d'abord vous planter, cette fois de manière sociologique, un contexte relativement scénarisé.
Toutefois autant que magnanimement, afin de ne pas perdre de temps inutile en considérations mal appropriées, je vous indique immédiatement que la notion qui, philosophe, m'intéresse ici est celle du "culte".*
*Si vous tenez jusqu'au bout vous pourrez vous amuser d'anecdotes légères et féminines. :-)
Background
"L'autre soir", j'ai eu un déclic qu'il convient de désigner, et ce sans hésitation aucune, fondamental!
Non pas que cela soit si étonnant; ce genre de déclics m'arrivent régulièrement, mais quant à celui-ci, il faut en souligner le vecteur. A savoir que c'est par le truchement de la télévision que je laisse courir comme d'autres la radio alors même que je m’affaire ou non, d’une pièce à l’autre, d’un document à l’autre, etc, qu'il m'advint. Au terme de l’un de mes cycles circonvoluant, arrivant à nouveau devant l'écran et y levant furtivement les yeux, j’aperçois une présentation des salles de sport dites "low cost", dont l'objet annoncé est d'exposer les modus operandi de ces derniers ainsi que leur différenciation essentielle d'avec les salles de sports lamb-dâ. Ceci suscitant immédiatement une part de mon intérêt.
En focale arrière, il faut dire que je viens de traverser quelques mois de "maladie", au point d'avoir dû arrêter le sport très brutalement, il y avait encore quelques semaines de cela 11 mois, et que je suis en pleine réjouissance et exultation, n'ayant pu me résoudre à attendre encore jusqu'à fin septembre date officielle, d'être retournée faire du sport sans m'effondrer en plein malaise au bout de dix minutes, ce qui m'était arrivé par trois fois entre mai et octobre 2011 (quand je ne savais pas encore), à mon grand désespoir, puisque j'étais accoutumée à des séances assez intensives enchaînant différents sports sur une durée d'effort de croisière à environ trois heures trente d'exercice.
Alors, évidemment, le malaise au bout de dix minutes, à peine "pas encore l'échauffement" en d'autres termes, si la première fois, on le met sur le compte de l'hypoglycémie, le stress, un tout de déséquilibre momentané, une autre hypertension passagère, si la deuxième fois après quelques semaines de break, aussi avec autres blablas, pour se rassurer, la troisième fois, non seulement on se résigne parce que de toute manière il ne faut pas se leurrer, on avait bien pressenti que "c’était pas comme d’habitude", mais pire on se soumet à ce que de toute manière depuis l'on a appris par diagnostique "officiel", oubliant toute velléité "pour le moment" celui-ci se conjuguant relativement à l'infini, de faire du sport.
Une énième tentative pourtant seulement dans le confort de la natation en février m'avait définitivement désespérée, puisque si pour le coup je tins à peu près 40% de temps de nage, je le payais ensuite pendant une semaine dont trois jours quasiment immobilisée, position horizontale..
Pour le coup, depuis plus de quatre semaines à présent, après un "pétage de plombs" bien câblé qui m'a fait me précipiter comme souvent dans les jardins versaillais, cette fois pour y pédaler tout l'après-midi, et même sous la pluie, tant j'avais besoin de sentir mon corps bouger, ce qui est encore dire "vivre", dans le sens exister, et en y survivant fatiguée certes mais épanouie, j'avais enchaîné dès le lendemain avec un retour modéré mais assuré au centre de sport pour une remontée d'abord progressive et quelque peu craintive en intensité d'exercice.
Depuis lors, l'on comprendra sans peine qu'actuellement la "salle de sport" représente pour moi un port symbolique bien particulier.
Il y est question tous les jours, où je rebats mes propres records d'endurance et résistance, de gain de vie sur la mort.
Et le physique dans tout ça?
Alors, bien entendu, je suis une fille et qui plus est qui si jusqu'il n'y a pas si longtemps jouissant du bénéfice d'un physique assez avenant, me sens soudainement et par force, de manière insupportable mais non insurmontable à tout bon spartiate qui se respecte (ou non d’ailleurs !) à juste raison, décrépie et ramollie, ou encore en bouillie et en purée depuis tout ce temps privée d'exercice. Donc, la fille que je suis se raccroche à l'idée, même si pas l'Eidos (quoique, nous y reviendrons) de son corps non pas d'antan (: triple débilité!!), mais de ses et ces formes qui lui confèrent une existence propre en tant que femme.
Bah oui, sinon ce serait trop simple!!
C'est donc la recherche absolument non obscure du regain de force et de décomplexion physique qui me pousse alors à revenir encore et encore, avant terme, au sport.
Redevenir ferme, forte et belle; rien que ça hein!! (Oui, oui, je sais, il paraît qu'outre la fatigue "ça ne se voyait pas" : prends-moi pour une gourde! Comme si je ne la voyais pas moi, et surtout pire ne la sentais pas, toute cette chair qui tombait au lieu d'être suspendue!)
Retour au blabla télévisuel :
J'en suis ainsi à ma troisième semaine de reprise, avec de réels motifs de contentement quant à mon cardio, mon souffle et la remise sous tension de ma musculature lorsque je tombe inopinément sur cette diffusion télé exposant les particularités des salles low cost....
Et là, alors que je regarde le coach de la salle présentée décliner les différents points forts des appareils de musculation respectifs à la présentatrice, je la vois et l'entends poser que l'ambiance dans cette salle est plutôt axée volontairement sur le sport pour plaisir (oh oui me dis-je intérieurement) et loisir (euh, ....??... pourquoi pas, me commenté-je!), et non pas sur l'habituelle recherche du "culte du corps". D'ailleurs, précise-t-elle, "c'est à cet effet qu'il n'y a pas de miroirs au mur". Pas de "miroir, miroir" pour éviter l'effet culte du corps.
Et là, boum, je m'arrête et regarde, circonspecte et dubitative à outrance.
Car instantanément, je pense en moi-même que la glace est nécessaire et réconfortante lors de l'exercice, ne serait-ce que pour la posture. Je n'aime pas ne pas être face au miroir sur l'elliptique parce que je vérifie la hauteur et la symétrie des épaules ainsi que le maintien du buste par exemple.
Puis personnellement, si je n'éprouve aucun plaisir à me voir suer comme je ne sais quoi en plein effort (franchement il n'y a que dans les feuilletons que c'est glamour une fille qui bosse sa muscu et qui souffre tout en ne manquant pas de dégouliner), j'éprouve par contre un besoin récurrent de vérifier ma posture sur des appareils de cardio-training, au final dangereux si mal utilisés (ce que tout à chacun sait), mais aussi la bonne foulée des mouvements, la rythmique. Car soyons clairs : le miroir en exercice est avant tout un outil de l'effort au sens socio-technique du terme, pour le dire à la manière de mon ancien professeur de sociologie des techniques, A. Gras. Enfin, c'est ce qu'il m'avait toujours semblé!
Demandez aux danseuses par exemple ce qu'est un miroir pour elles, notamment lorsqu'elles sont à la barre! Puis même, imaginer une position de première au travail sans miroir, c'est curieux..
Même les messieurs aux poids et aux barres, ne se regardent pas plus que leur musculature pendant l'effort, pour certaines pourtant des plus enthousiasmantes, reconnaissons-le avec grand plaisir, car ils sont occupés à souffrir utilement sur leur barre. Et mêmes nous spectatrices potentielles de cette esthétique vision réjouissante n'y prêtons alors guère attention, car nous sommes uni/e/s par un même souffle solidaire, celui de l'effort, du travail et du dépassement avec généralement un objectif à atteindre hic et nunc.
Parce que, comme nous tous qui sommes là, eh bien, ils, elles cultivent leur corps, ils, elles cultivent leur forme...
Moi la première du reste et en ce moment à double titre..
Cette première étape de l'arrière-plan posé, allons à peine un iota plus loin...
En même temps - tout ces raisonnements s'enchaînant en l'espace de nano secondes, cela va de soi pendant ce mini reportage - il est vrai que dans la culture physique, il y a précisément la notion de "culture" et, voilà où je veux en venir, donc de culte?
La question s'impose d'autant plus que de nos jours le "culte" semble s'imposer en lieu et place de tout dans toutes sphères, surtout culturelles suis-je tentée d'ajouter, en dépit de ce que la culture telle qu'approchée habituellement pour notion par votre hôtesse n'est pas à l'ordre du jour.
Le culte du bio, le culte du bien-être, le culte de la musique, le culte de la pensée, le culte des people, d'ailleurs ne dit-on pas "ma phrase culte", etc... à ne pas confondre avec les sectes, aisément identifiables parce que se revendiquent ou nominativement ou symboliquement (dans ce cas déguisés en "courants") comme Temples; ex : Temple du soleil, courant lacanien, etc....
Parlant culture démarquée de culte, et toujours au sujet du sport, je me souviens d'un ami qui m'avait déclaré il y a de cela un nombre certain d'années à présent, apprenant que je m'adonnais au fitness, qu'il rejetait ce sport car cela signifiait selon lui, la recherche des canons de beauté et minceur à la mode pour la gent féminine.
"Une fixation culturelle sur la minceur féminine n’est pas l’expression d’une obsession de la beauté féminine, mais de l’obéissance féminine." I. Wolf
Dans mon cas, lui avais-je rétorqué, point du tout car la généalogie de mon goût pour ce sport vient du fait que tout simplement petite, je pratiquais la gymnastique, vous savez celle avec des poutres, barres parallèles, fixes, tapis, anneaux, etc et qu'en même temps j'avais en réalité toujours voulu apprendre la danse classique, ce que je n'ai jamais fait, et que l'un dans l'autre, je trouve dans le fitness l'alliance de la gymnastique avec les rythmes musicaux et parfois, en fonction du coach, un humour presque aussi tonifiant que les exercices. Quoique je reconnaisse volontiers que d'éclater de rire en tendant les abdominaux inférieurs parce que subrepticement, votre coach vous invite et vous encourage à imiter Superman en scandant son nom, question de position d'envol pour la posture et non d'analogie myth/olog/ique, ça n'aide pas la bonne contraction et c'est plus dur!
Bref, personnellement, j'aime assez le fitness, j'adore certains exercices particulièrement jouissifs et très honnêtement, j'ai mis beaucoup de temps à éprouver du plaisir seule sur un appareil de musculation eu égard à un cours collectif, parce que tout simplement on y est seule avec son effort et son travail et c'est de là que je rebondis sur mon doute quant à la notion de "loisir".
Mais laissons le fit et revenons à nos moutons dociles à se muscler, fortifier et/ou dégraisser, c'est selon!
Focale avant
"Nous voyons que le corps, aujourd'hui, apparemment triomphant, au lieu de constituer encore une instance vivante et contradictoire, une instance de "démystification", a tout simplement pris le relais de l'âge comme instance mythique, comme dogme et comme schème de salut. Sa "découverte", qui fut longtemps une critique du sacré, vers plus de liberté, de vérité, d'émancipation, bref un combat pour l'homme contre Dieu, se fait aujourd'hui sous le signe de la resacralisation. Le culte du corps n'est plus en contradiction avec celui de l'âme : il lui succède et hérite de sa fonction idéologique." Baudrillard
"La propreté du corps devient primordiale, quand la propreté de l'âme ne l'est plus." O'Rourke (ne me demandez pas qui c'est celui-ci je ne retiens que la phrase parce qu'elle résume 25 ans de mon existence et que je ne sais même pas si je ne l'ai pas dit avant lui!)
Ainsi donc, j'en viens à mouliner un peu en vrac, il est vrai toutes ces petites choses dans ma tête de philosophe inguérissable (car oui, c'est une maladie, surtout aujourd'hui), et je dénombre les faits suivants :
- pas de culture sans culte
- pas de culte sans sacralisation
- pas de sacralisation sans sublimation
- pas de sublimation sans narcissisme efficient (c'est-à-dire sain)
- pas de progrès, donc pas de désir, sans le processus intégral
Question : comment peut-on vouloir faire entendre que la culture physique pourrait ne pas s'apparenter à une réelle projection de soi, un travail de l'ego façonné par celui du corps : mens sana in corpore sano (c'est pourtant pas d'ajourd'hui!) tout en ayant pour projet de vendre ce qui ne saurait se déconnecter du sacré?
Car soyons clairs, la culture physique, ou autrement dit, ce n'est pas seulement au travers des deliriums tremens qui emplissent les dynamiques de foules spectatrices de foot et de rugby que l'on en a une vague idée, beaucoup plus certaine et ferme que floue du reste, le sport, la culture physique donc relèvent absolument parlant du sacré, surtout dans l'en-soi. De fait, dans cette perspective, le rapport au corps, qui plus est "au travail" par conséquent, aussi.
Alors, vous pourrez toujours me répondre que certaines religions interdisent la contemplation et l'effet miroir, mais bon depuis il y a eu légèrement Freud (j'ai pas dit la suite malheureuse des psychanalystes avides de gloire hein, mais le penseur d'origine, imperfections de pionnier et de contexte social daté comprises) et légèrement que nous avons tout simplement rien de moins et à plus d'un titre changé d'époque puisque nous sommes légèrement en 2012, tel que je le rappelais avec ironie à l'un de mes opérateurs qui se proposaient de me surtaxer quelques accès HD supplémentaires. (Il faut que j'écrive sur Prometheus, cela me donnera l'occasion de revenir sur le point de "vivement l'époque soi-disant futuriste des films de SF, parce que, purée, qu'est-ce qu'on est à la traîne quand même!!")
Cela va jusqu'à la playlist que je me suis créée pour l'exercice : heureuse époque du mp3 et de l'Ipod!!! Chez moi c'est respectivement Sony en plus de l'Apple, en attendant que je m"en rachète un étanche pour la natation.
En bonne rythmicienne, je sais dans quel ordre je dois entendre défiler les chansons choisies et j'ai découvert de fait puisqu'à notre époque tout est quelque part dans un fichier et que mon Ipod comptabilise mes écoutes, que lorsque je n'écoute pas d'opéra, Richter au piano, ou Bach, c'est-à-dire lorsque je fais du sport, c'est du rock que j'écoute le plus! J'ai ainsi découvert que j'aimais le rock : incroyable, je ne le savais pas, enfin pas à ce point..
Le fait est que la pulsation est bien tonique et que la violence souvent des sons amène à l'endurance et la résistance musculaire : on se dépasse sans trop s'en rendre compte, happée, telle une droguée, dans la musique.
Ok, vous pensez que pour un simple reportage guignolesque d'à peine 10 mn, ça va loin? Mais non! Simplement, je résume, je ne développe pas à la manière dissertée. Je rappelle du reste à toutes et tous que ce nouvel espace a pour objet de me demeurer simplement un "loisir" sans miroir pour le coup! Je n'y traite plus comme auparavant de vraies questions de fond puisque je réserve le peu d'énergie qu'il me reste pour ma sphère privée de recherche comme de vie (en clair je n'écris sérieusement plus que "pour moi", ou bien, lorsque j'ai la chance d'avoir en face les "déclencheurs", en correspondance très privée). Je ne cultive plus depuis longtemps l'écriture web... Et pour poursuivre l'analogie, pas de rapport au sacré pour moi ici, plutôt du désacralisé en l'occurrence, ou plus exactement du manque de lien au sacré.
Un peu comme de regarder un miroir pour y voir son reflet, même si vous aurez saisi qu'il n'était pas à l'ordre du jour de traiter de la notion de "miroir" ni de celle de "contemplation" (peut-être un prochain Blanche-Neige)... :-)))
Ainsi donc, j'en conclus pour reboucler avec notre ami Emmanuel cité en ouverture de propos, que oui, sans conscience morale, le culte peut être superstitieux, et de là se différencie dans l'Entendement de la religion au sens toujours kantien entendu; à savoir "organisé" mais surtout, soyons plus contemporains à présent que de cette époque moderne, organisable.
Le culte est nécessaire mais il ne doit pas se ramener à un rituel magique. Faire du sport, autre manière de dire de la culture physique, expression bien éloquente pourtant qui dit bien que l'on développe précisément quelque chose, en le travaillant et le nourrissant avec effort et organisation de l'effort, puisque reliant et relié au sacré, ne doit pas à mon sens être relégué à une apparente contradiction du "culte du corps".
La culture physique, ou le sport, par définition c'est le culte du corps, mais donc de l'être.
L'amalgame ou l'erreur de notion porte sur rituel et culte. Le culte s'il se cantonne au rituel en effet devient superstitieux, pour qu'il soit un lien au sacré, un lien de soi à soi par le biais du divin, il doit dépasser la sphère de la simple religiosité.
Mais soyons clairs, qui pourrait à ce point être dénué de "conscience morale" outre les caricatures de bimbos dans les films? Il ne me semble pas certain qu'un lien naturel au sacré s'exempte aussi aisément de "conscience morale".
A méditer donc.
Anecdotes de fille en subsidiaire pour le finale?
*3ème semaine de reprise : après 1h30 de musculation assez intense, besoin de nager. Alors prise dans mes interminables quoique assez alertes longueurs, je me fais arrêter par un compagnon de nage, qui me suivait au départ, me doubla ensuite, etc, et bref entendis une proposition comme je ne pensais plus qu'il pourrait m'en arriver non seulement depuis que malade, j'ai opté pour un retrait volontaire d'un certain "M"onde, mais aussi sur le bord à quelques jours près d'avoir officiellement mes 41 ans. Ce jeune monsieur m'a fait rire à la fois par son audace non agressive mais aussi sa simplicité d'approche. Je déclinai en riant légèrement de bon coeur et il m'assura que si jamais je devais changer d'avis... bref!
Eh bien, moi qui m'étais enterrée, il m'a fait du bien celui-ci!
*4ème semaine de reprise, 41 ans J-3 : arrêtée dans la rue au sortir du centre de sport pourtant sans maquillage, relativement impossible à reconnaître (vous pouvez me faire confiance je suis une artiste aussi dans l'art de la métamorphose discrète), jean (propre of course), etc, par un monsieur en moto (yes! moi qui joue à Terminator sur mon elliptique : Bad to the bone..) pour me demander une rue que je ne connais pas. Bref lui ayant répondu aimablement, je me remets en marche, lorsqu'il me rappelle et me propose encore autre chose de fort élégant et aimable aussi, que je décline également, très souriante..
Mon ego a aimé... Curieux, hein.. Précisément ces deux-là, sans prétention aucune ni dans un sens ni un autre, un charme simple au demeurant, pas de simagrées intellectuelles ou autres. Non un discours clair, net, non insultant pour autant et surtout juste quand je me sentais si vieille.
Enfin la bonne nouvelle c'est que l'on m'a enfin redonné 35 ans la semaine de mes 41 ans, alors qu'il y a deux mois, je pourrais prétendre sans mal qu'étant donné mon état global je devais en paraître aisément 45 à 50!! 35 ça me convient bien, fière d'être maman que je suis, et d'avoir encore une fois changé de vie, cette fois en éradiquant semble-t-il définitivement tout ce qu'il fallait et refusant désormais de jouer de bonne grâce le jeu perpétuel du charme et de la séduction à outrance : purée, il y a un âge pour toutes les envies! Et des vécus aussi : on n'est pas obligé d'aimer la surenchère et les répétitions sans fin... :-)))
Bref, un âge de raison, comme disent Sartre et Bridget Jones.
Aussi, mes amis, dansons, courons, nageons, pédalons, suons tant que nous le pouvons.
Sur ces mots qui s'allongent, il est temps de mettre le holà à ce blabla là...
Bien à Vous...
P.S. : lorsque j'ai ouvert cette nouvelle interface de blog, j'ai dû choisir dans quoi la catégoriser. Pour le coup, parce que c'est cela qui me semblait correspondre le mieux, j'ai opté pour "Journal Intime".
Ceci expliquant cela, pour dire aussi que certainement des sujets discutés sur un billet peuvent être continués ailleurs, comme ici par exemple l'évidence du lien à faire pour moi du culte du corps à la mise en avant de l'esthétique de Prometheus...